Rabelais l'extraordinaire !

Eté 1524. Voilà six ans que Geoffroy d’Estissac est l’évêque de Maillezais par la grâce du roi François Premier. Il a déjà entrepris des embellissements et planifie avec le Prieur le développement de l’Abbaye qui est, sous son autorité, une des plus riches et plus influentes de France.

Alors que Geoffroy d’Estissac revient d’une ambassade, le Prieur qui assure la bonne marche du monastère en son absence, l’informe qu’un homme attend depuis trois semaines pour le rencontrer. Il s’agit de François Rabelais, ami et compagnon d’études de Geoffroy d’Estissac.

En disgrâce auprès des franciscains, chez lesquels il était moine, Rabelais implore Geoffroy d’Estissac de l’accepter dans la communauté bénédictine de Maillezais où il en est certain il saura se rendre utile. En raison du profond lien amical qui les unit, Geoffroy d’Estissac accepte d’intercéder en sa faveur, mais il y met une condition : que le futur écrivain devienne son secrétaire particulier. Hélas, une fois leur accord scellé, Geoffroy d’Estissac s’aperçoit que Rabelais est suspecté d’accointances avec la foi protestante naissante. L’amitié est parfois un poids. Geoffroy d’Estissac demande à Rabelais d’adopter une conduite irréprochable. Faute de quoi…

Mais alors que Geoffroy d’Estissac le quitte, une femme surgit. Mystérieusement infiltrée dans le monastère, elle vient demander des comptes. Et voilà Rabelais rattrapé par son passé de prédicateur charismatique ! Franciscain, il parcourait la campagne de Fontenay le Comte pour porter la parole de l’Evangile. Là, il bouleversait les cœurs et les consciences. Junie, cette femme, l’admire. Elle lui demande de faire un choix. Elle peut l’aider à bâtir une œuvre : pourquoi Rabelais resterait-il moine chez les bénédictins, alors qu’il vient de quitter le froc des franciscains ? Un seul mot d’elle, un seul scandale dans l’abbaye bénédictine où François Rabelais vient d’être accepté peut tout compromettre…

 

Chant final du spectacle "Rabelais, l'extraordinaire !"

Extrait audio du spectacle "Rabelais, l'extraordinaire !"